Un jour comme un autre, enfin presque.
Aujourd’hui je dois avouer que j’ai la rage, comme tout bon clasheur qui se respecte. Et la rage contre un homme qui la mérite… Et qu’il aurait dû réfléchir avant de s’en prendre à moi.
Comme tout clasheur, c’est pas moi qui ai commencé, même si j’avoue que ça na plus beaucoup d’importance.
Comme tout clasheur, ma réaction est exagérée, mais c’est pour montrer l’exemple, pour dire à tous ceux qui aurait la tentation de me défier, ou encore la tentation de vouloir se payer ma tête pour garder la sienne sauve.
Comme tout clasheur, je trouve mon adversaire lâche, idiot, et que je ne supporte pas pris pour un idiot par un idiot ; D’ailleurs c’est la chose que je déteste le plus au monde.
Comme tout clasheur, je trouve que ma ville est petite et pourtant je n’arrive pas à rencontrer l’ennemi. Sa peur m’enrage, sa faiblesse provoque un torrent de fureur incontrôlable.
Comme tout clasheur, je veux garder l’effet de surprise, je n’organise pas de rendez-vous, l’adversaire pourrait se défiler.
Comme tout clasheur, je veux que personne ne sache qui je veux clasher, mais comme tout clasheur, ma colère se lit tellement dans mes yeux qu’avant que j’ouvre la bouche, toute la Terre est au courant. Les nouvelles vont trop vite de nos jours.
Comme tout clasheur, je me dis qu’il ne mérite même pas ma colère, qu’il ne vaut rien, mais je ne peux garder mon ressentiment pour moi.
Comme tout clasheur, je commettrai une faute, et mon adversaire aura l’impression d’avoir gagner.
Comme tout clasheur, je me laisserai finalement dominé par ma colère, et mon corps exprimera la sienne.
Comme tout clasheur, je regretterai mon geste, et espérera que cela ne se produira plus.
Comme tout clasheur, je me laisse trop emporter par mes sentiments.