Merci à Gilloux pour la relecture de l'article ;)
jeudi 26 mars 2009
Les soirées version How I Met Your Mother
Merci à Gilloux pour la relecture de l'article ;)
mercredi 25 mars 2009
The Pick Up Artist
dimanche 22 mars 2009
Rock dat'
L’année se termine bientôt, et avec, ma place dans la vie associative de l’ESC. Alors comme toujours, il est l’heure du bilan. J’avais pour mission de relever le journal de l’école, qui était plus ou moins moribond, mais qui survivait au fil des années.
Tout d’abord, l’année a commencé très vite. Un article sur le blog de mon asso qui a tout changé. Première soirée de l’année avec un prix de 15€ : j’écris donc un article pour dire que le prix me paraît, surtout pour le contenu de la soirée, excessif. Ce post sur le blog fut l’objet de débat plus ou moins agressif sur le BDE, moi, la vie associative, bref tout le petit microcosme de l’ESC. Dans un monde où le respect se gagne au lever de coude et non avec les couilles, où la remise en question n’existe pas, écrire un tel article a été l’objet de controverses.
Pour être honnête, je ne m’attendais pas à ce genre de réactions. Je savais bien que la situation était tendue depuis les élections des BDE, BDA, BDS de l’année précédente, mais arriver à un tel point de débat et d’insultes m’a un peu surpris. Le BDE, qui organisait cette soirée a eu son droit de réponse dans une interview. Cette interview a été réalisée et nous l’avons annoncée sur le blog. Et c’était reparti : insultes, quolibets, et dévoilement du lieu du sémi ski (ndlr : Il faut savoir que le lieu du sémi ski ainsi que son prix restent secrets jusqu’à son annonce lors d’une soirée organisée par le BDS).
Par ces deux événements, je me suis rendu compte de la force des médias, mais aussi de la psychologie d’un lectorat : Les médias orientent la plainte populaire où bon leur semble, sans qu’à aucun moment le lecteur ne s’en rende compte ou ait l’envie de remettre en question ce qu’il a lu. D’autre part, le lectorat aime bien qu’on vante son mérite ou ses habitudes. Et dès que ces dernières sont critiquées ou remises en question, il arrive alors un lever de bouclier qui vous paraît totalement irréel.
L’année s’est déroulée ensuite comme si de rien n’était ; C’est d’ailleurs à se demander si les gens sont amnésiques. Les sorties du journal se sont bien déroulées, et nous avons été parfois même de notre succès, à la surprise des membres de mon équipe.
Mais l’année s’est finie par un autre scandale : l’arrêt des soirées K’fet. Il faut savoir que dans la K’fet de l’ESC était servi pendant les soirées ou les after-work de la bière. Or l’administration a décidé que la bière ne pourrait plus être servie suite à certains débordements qui ont eu lieu. Nous avons décidé d’ouvrir un petit débat à propos de cette décision. L’administration de l’ESC a vu notre blog et a été interpellé par le nom d’un reportage photo nommé OB. OB comme Open Bar. Or les soirées à l’ESC ne sont plus sensées être des OB, mais des soirées à Tickets. Après avoir expliqué le pourquoi du comment à l’administration sur pourquoi le reportage photo a été appelé comme si et pas comme ça, tout est rentré dans l’ordre.
Mais encore, il faut relativiser. J’ai envie de dire : « Tout ça pour ça ? » Pourquoi s’amuser à cloisonner la parole de ceux qui remettent en question les habitudes qui ont lieu à l’ESC ? C’est en se remettant en question que l’on avance, et c’est l’idée que j’ai essayé, moi et ma team, de mettre en avant au cours de l’année. Mais à quel prix ? Se faire engueuler, voir son forum pourrit par les insultes qu’on pouvait y trouver, ou être appelé par l’administration 5 minutes avant un exam’ sur le pourquoi du comment. Vivement que tout cela se termine, et je souhaite une bonne et heureuse année à l’équipe qui aura la lourde tâche de me succéder.
Ce soir t'es la plus belle...
Un jour comme un autre, enfin presque. Comme d’habitude, les cours se suivent et se ressemblent, avec une seule envie, que l’heure de la pause arrive le plus vite possible.
10H30 : Enfin la pause tant attendue arrive, je file faire une photocopie. Ce qui est marrant qu’on va faire des photocopies, c’est qu’on a toujours une (bonne) surprise… Copies de cours auxquels personne n’est allé, copies de factures, de lettres de motivation, de CV…
Mais cette fois, ce n’est pas n’importe quelles copies de CV qui se trouvent près de la machine : Ce sont les CV de LA fille, celle que vous ne pouvez approchez, soit par votre (éternelle) maladresse, soit parce que vous n’avez pas la chance de la croiser où que ce soit.
Récupérer ces fameuses copies pourrait être une manière de pouvoir l’accoster, de pouvoir lui parler à nouveau, et de pouvoir la croiser plus qu’une fois par mois, dans un couloir, où finalement vous n’avez pas grand-chose à vous dire, et comme vous êtes pressé, ça ne dure qu’à peine une minute.
Je lui envoie un message pour lui dire que j’ai récupéré ses copies de CV. Elle me répond un message plus que long détaillant en gros ce qui lui était arrivé depuis la dernière fois qu’on s’était vu, c’est-à-dire un mois, une éternité dans ce genre de situation : Bêtement, je me dis « I.O.I ». Donc je mets en place une stratégie d’accroche plus ou moins élaboré, après je ne suis pas spécialement un Dom Juan. Pas de réponse. Peut-être y ai-je plus d’attention que cela en méritait.
Quel sentiment de frustration ! Il ne faut pas se mentir, je souffre d’un syndrome : Je n’arrive pas à draguer une fille qui me plait : Impossible, je n’arrive pas ; Soit je ne les intéresse pas le moins du monde, soit je n’arrive pas à lui montrer qu’elle me plait, et qu’on pourrait passer un bon moment ensemble. Je reste au stade du mec qu’elle croise, un mec sympa, mais pas plus. A moi de trouver les clefs pour pouvoir dépasser ce cap, d’en finir avec le mode « ce soir t’es la plus belle », au mode « t’es la plus belle » tout court. A moi de trouver la manière de le montrer à LA fille et que tout se passe bien.
Quant à la fille, à suivre…