jeudi 30 avril 2009

Parce qu'il faut de tout pour faire un monde...

Que s'est-il passé sur la planète Terre pendant qu’on se la collait ? Cette chronique est là pour vous éclairer.

La presse renferme pas mal de news insolites de se qui se passe dans notre monde, et qui ne sont pas mises en lumière à leur juste valeur.


Un combat Jedi

 

Direction l’Ecosse pour la première news de cette chronique. Une policière britannique s’est déclarée être de confession Jedi, ordre de chevaliers dans la célèbre saga de George Lucas. La jeune policière va même plus loin ; En effet, elle a déjà essayé de reproduire le pouvoir qu’ont les Jedis de manipuler les esprits sur des suspects. Mieux encore, l’intéressée prétend connaître des collègues à elle qui sont adeptes de cette nouvelle « religion ». Par ailleurs, ce phénomène n’a pas lieu que dans la police britannique ; Des études sérieuses cherchent à dénombrer le nombre de « Jedis » dans la population britannique. Selon la dernière en date, il y aurait plus de 390 000 adeptes de la religion Jedi au Royaume-Uni… Que la force soit avec vous ! En tout cas, on peut que féliciter George Lucas pour avoir créer un univers tellement réaliste que certains y adhérent….

Une frontière comme beaucoup d’autres

 

Pour la seconde news de cette chronique, nous allons traverser l’Atlantique. Direction la frontière Américano-Mexicaine. Les gardes-frontières ont une nouvelle idée pour permettre de contrôler les quelques 3200kms de frontière entre l’état du Texas et le Mexique. Un mur ? Trop banal. Ils ont trouvé mieux. Pour mieux contrôler la frontière, ils ont proposé aux citoyens du monde entier qui le souhaitait de le faire, via un réseau de Webcams, reliés 24H/24, 7jours/7 dans le but de lutter contre le trafic de drogue et l’immigration clandestine.

Cette information très sérieuse est relayée par un article du quotidien britannique The Guardian. On apprend que 100 000 garde-frontières virtuels ont été recrutés, pour des résultats on ne peut plus probant : Une trentaine de reconduites à la frontière, 907 kilos de marijuana saisis, tel est le bilan actuel du programme qui a coûté 2 millions de dollars aux contribuables texans. Le pire (ou le mieux) c’est que ces gardes frontières sont bénévoles. Ils font ce petit métier pour le fun, pour se divertir avec les copains en buvant une bière derrière leur écran d’ordinateur. A traquer le moindre mouvement qui pourrait apparaitre. C’est à se poser des questions sur la nature humaine : Quel plaisir peut-on avoir à traquer ce genre de phénomène ? Il y a un côté assouvir son désir de montrer sa force, sa puissance sur celui qui est de l’autre côté de la caméra, de cafter tout ce que l’on voit, dans le but de montrer que l’on a une importance. Mais en fait, valent-ils mieux que ceux qui sont devant la caméra ? on peut se poser la question. J’irais même plus loin. Est-ce que vous feriez ça ? Imaginons que vous ayez 5 minutes devant vous à ne rien faire ; Vous connecteriez-vous à ce site Internet à pourchasser le crime à la frontière du Texas ? Si tel est le cas, vous avez manqué votre vocation. Inscrivez vous pour devenir douanier !

 

Comme on dit, il faut de tout pour faire un monde. Affaire à suivre…

jeudi 26 mars 2009

Les soirées version How I Met Your Mother

Kids, In two thousand and nine, I was a student in a business school,and I was with my friends, and some evenings, we went in "OB" but we don't have the right to called it that way... We called it "Ticket-parties".

Let me explain to you what the "Ticket-party" is. First, we buy an expensive Ticket...
The night comes and you prepare yourself to go to this party... It's not a big preparation, you just need to choose some clothes that could be distroyed during the party by cigarette burns and alcohol...

To go to the party, you take the bus. It is Not a classic one. It is a particular bus : an old and dirty one. It is a miracle that this bus still works. Now you're on the bus. There is always a good atmosphere in there. You have two classics during the ride. Firtst, people always sing, some good songs, some others not really...Then, you have the moment of panic: There is always one guy, who at a moment during the ride who says: "Imagine we got a problem...If one of the whells explodes... We could be all dead, man!" And until we arrive at the party, everybody is quiet, hoping that nothing happens.

After 40 minutes in the bus, we arrive. And let's get ready for the party. In the ticket party you first go to the bar in order to drink, and to see who came to the party. You drink with your bros, with girls, with people of your school you don't really know, with people that before the party you didn't know that there were students at the same school as you. The atmosphere is good...The "drink" is not...

The time passed. 2 or 3 hours. Everybody has 3 gramms of "drinks" in the blood. Then we can see "pick-ups". What is a "pick-up"? Kids, there is something you should know. During a party, when there is a physical attraction between a guy and a girl, or between two guys or to girls, you can talk about pick-up. And when you have 3 gramms of "drinks" in your blood, it is easier to pick-up. There are some glamourous pick-ups,and some others not so much!!!

5 hours in the morning. You go home in the same bus as the beginning, but you don't care about the state of the bus, you just want to go home. Your clothes stink, but you don't care.
The next day, you tell everybody that you spent an amazing moment last night.

Merci à Gilloux pour la relecture de l'article ;)

mercredi 25 mars 2009

The Pick Up Artist

Un jour comme un autre, enfin presque. je croise un pote, un livre à la main. Un livre, mais pas n'importe quel livre: un livre aux allures d'Encyclopédie... Je dis: "T'as acheté le Bro Code?" Mon pote me répond, c'est mieux que le Bro Code, c'est le livre qui te permet de serrer une meuf en 15 minutes, montre en main. Le livre s'intitule "The mystery Method", et il existe même une série de Reality TV "The Pick up Artist". C'est d'ailleurs sur cette série dont je vais parler, et de notamment de la 2ème saison. 

Le principe est relativement simple: 9 geeks, des looseurs de chez looseur, qui à 25 ans n'ont jamais vu une vraie meuf, vont apprendre la méthode pour devenir des tombeurs nés. Relooking, apprentissage de stratégies d'approche et cie. En 8 semaines, le résultat est bluffant. 

J'ai donc regardé cette série avec attention. Ceci permet de voir un certain type de comportement à avoir dans certains lieux et dans certaines occasions. je ne saurais vous dire si cette stratégie marche ou pas, mais ce qui est sûr, c'est qu'elle rappelle des rudiments en matière de serrage. Avoir l'air accueillant, montrer que l'on a de la valeur, montrer qu'elle a de la valeur, savoir reconnaître les signes d'attention de la personne, savoir les exploiter au mieux, jusqu'à la conclusion...

A vous de juger!!!
Vous pouvez trouver des extraits sur YouTube, à chacun de se faire son opinion....

A suivre...

dimanche 22 mars 2009

Rock dat'

L’année se termine bientôt, et avec, ma place dans la vie associative de l’ESC. Alors comme toujours, il est l’heure du bilan. J’avais pour mission de relever le journal de l’école, qui était plus ou moins moribond, mais qui survivait au fil des années.

Tout d’abord, l’année a commencé très vite. Un article sur le blog de mon asso qui a tout changé. Première soirée de l’année avec un prix de 15€ : j’écris donc un article pour dire que le prix me paraît, surtout pour le contenu de la soirée, excessif. Ce post sur le blog fut l’objet de débat plus ou moins agressif sur le BDE, moi, la vie associative, bref tout le petit microcosme de l’ESC. Dans un monde où le respect se gagne au lever de coude et non avec les couilles, où la remise en question n’existe pas, écrire un tel article a été l’objet de controverses.

Pour être honnête, je ne m’attendais pas à ce genre de réactions. Je savais bien que la situation était tendue depuis les élections des BDE, BDA, BDS de l’année précédente, mais arriver à un tel point de débat et d’insultes m’a un peu surpris. Le BDE, qui organisait cette soirée a eu son droit de réponse dans une interview.  Cette interview a été réalisée et nous l’avons annoncée sur le blog. Et c’était reparti : insultes, quolibets, et dévoilement du lieu du sémi ski (ndlr : Il faut savoir que le lieu du sémi ski ainsi que son prix restent secrets jusqu’à son annonce lors d’une soirée organisée par le BDS).

Par ces deux événements, je me suis rendu compte de la force des médias, mais aussi de la psychologie d’un lectorat : Les médias orientent la plainte populaire où bon leur semble, sans qu’à aucun moment le lecteur ne s’en rende compte ou ait l’envie de remettre en question ce qu’il a lu. D’autre part, le lectorat aime bien qu’on vante son mérite ou ses habitudes. Et dès que ces dernières sont critiquées ou remises en question, il arrive alors un lever de bouclier qui vous paraît totalement irréel.

L’année s’est déroulée ensuite comme si de rien n’était ; C’est d’ailleurs à se demander si les gens sont amnésiques. Les sorties du journal se sont bien déroulées, et nous avons été parfois même de notre succès, à la surprise des membres de mon équipe.

Mais l’année s’est finie par un autre scandale : l’arrêt des soirées K’fet. Il faut savoir que dans la K’fet de l’ESC était servi pendant les soirées ou les after-work de la bière. Or l’administration a décidé que la bière ne pourrait plus être servie suite à certains débordements qui ont eu lieu. Nous avons décidé d’ouvrir un petit débat à propos de cette décision. L’administration de l’ESC a vu notre blog et a été interpellé par le nom d’un reportage photo nommé OB. OB comme Open Bar. Or les soirées à l’ESC ne sont plus sensées être des OB, mais des soirées à Tickets. Après avoir expliqué le pourquoi du comment à l’administration sur pourquoi le reportage photo a été appelé comme si et pas comme ça, tout est rentré dans l’ordre. 

Mais encore, il faut relativiser. J’ai envie de dire : « Tout ça pour ça ? » Pourquoi s’amuser à cloisonner la parole de ceux qui remettent en question les habitudes qui ont lieu à l’ESC ? C’est en se remettant en question que l’on avance, et c’est l’idée que j’ai essayé, moi et ma team, de mettre en avant au cours de l’année. Mais à quel prix ? Se faire engueuler, voir son forum pourrit par les insultes qu’on pouvait y trouver, ou être appelé par l’administration 5 minutes avant un exam’ sur le pourquoi du comment. Vivement que tout cela se termine, et je souhaite une bonne et heureuse année à l’équipe qui aura la lourde tâche de me succéder.  

Ce soir t'es la plus belle...

Un jour comme un autre, enfin presque. Comme d’habitude, les cours se suivent et se ressemblent, avec une seule envie, que l’heure de la pause arrive le plus vite possible. 

10H30 : Enfin la pause tant attendue arrive, je file faire une photocopie. Ce qui est marrant qu’on va faire des photocopies, c’est qu’on a toujours une (bonne) surprise… Copies de cours auxquels personne n’est allé, copies de factures, de lettres de motivation, de CV…

Mais cette fois, ce n’est pas n’importe quelles copies de CV qui se trouvent près de la machine : Ce sont les CV de LA fille, celle que vous ne pouvez approchez, soit par votre (éternelle) maladresse, soit parce que vous n’avez pas la chance de la croiser où que ce soit.

Récupérer ces fameuses copies pourrait être une manière de pouvoir l’accoster, de pouvoir lui parler à nouveau, et de pouvoir la croiser plus qu’une fois par mois, dans un couloir, où finalement vous n’avez pas grand-chose à vous dire, et comme vous êtes pressé, ça ne dure qu’à peine une minute.

Je lui envoie un message pour lui dire que j’ai récupéré ses copies de CV. Elle me répond un message plus que long détaillant en gros ce qui lui était arrivé depuis la dernière fois qu’on s’était vu, c’est-à-dire un mois, une éternité dans ce genre de situation : Bêtement, je me dis « I.O.I ». Donc je mets en place une stratégie d’accroche plus ou moins élaboré, après je ne suis pas spécialement un Dom Juan. Pas de réponse. Peut-être y ai-je plus d’attention que cela en méritait.

Quel sentiment de frustration ! Il ne faut pas se mentir, je souffre d’un syndrome : Je n’arrive pas à draguer une fille qui me plait : Impossible, je n’arrive pas ; Soit je ne les intéresse pas le moins du monde, soit je n’arrive pas à lui montrer qu’elle me plait, et qu’on pourrait passer un bon moment ensemble. Je reste au stade du mec qu’elle croise, un mec sympa, mais pas plus. A moi de trouver les clefs pour pouvoir dépasser ce cap, d’en finir avec le mode « ce soir t’es la plus belle », au mode « t’es la plus belle » tout court. A moi de trouver la manière de le montrer à LA fille et que tout se passe bien.

Quant à la fille, à suivre…

mercredi 25 février 2009

Lyon-Barcelone

Un match de Champions League. A domicile. Face à la meilleure attaque d'Europe. Le décor est planté pour le matche de l'année de Gerland. Le match commence merveilleusement bien. Juninho nous met un coup franc venu d'ailleurs. La réaction de Victor Valdes est digne d'un bug de PES. Lyon mène à la surprise générale 1-0.

Les joueurs de l'OL sont euphoriques et loupent le break. Les 35 premières minutes sont d'une intensité et d'une puissance impressionnantes. Certainement le meilleur match de l'OL depuis l'ère Houillier, avant l'élimination contre la Roma en 8ème de finale de cette Champions League.
La seconde mi-temps commence. Guardiola décide de redynamiser sa ligne d'attaque en faisant permuter Messi et Eto'o. Le feu folet occupe l'axe de l'attaque et déstabilise la défense de l'OL jusqu'alors impécable. Les attaques du Barça se font de plus en plus précise, jusqu'à l'égalisation de Henry à la suite d'un cormer dévié à la 67ème minute de jeu.

Quel dommage pour les Lyonnais, mais l'OL a manqué de qualité lors de ce match. Tout d'abord Benzéma restera à mon avis un joueur à laDjibril Cissé des annèes Auxerre: Un attaquant qui marque 30 buts par saison, 25 en championnat, 4 en coupes, 1 en équipe de France face à Chypre ou Les Feroes, mais dans les grands matchs, absent, trop préoccupé à faire briller sa petite personne pour essayer de rejoindre Manchester ou Barcelone. Et puis sur les côtés de l'attauque. Keita, qui a été d'une nullité affligeante, surtout en seconde mi-temps. Ederson puis Delgado de l'autre côté n'ont pas réussi à s'imposer entre Xavi, Alves et Messi. Finalement le problème de l'OL cette saison n'est pas la défense, mais sa ligne d'attaque, qui manque de mordant, de technique, et de présence lors des grands rendez-vous.

Le match retour à Barcelone, sur lequel je pronostique un 2-2, risque d'être compliqué, mais sur un match , où tout le monde sera motivé par l'événement, peut amener à ce résultat surprise.

Allez l'OL!

dimanche 8 février 2009

Manif de droite

Il paraitraît qu'il n'y a que les gauchistes qui manifestent. Il paraît...


mercredi 4 février 2009

Pourquoi les salariés du privé ne font jamais grève? Element de réponse

Les grèves... Encore et toujours. L'opinion commune voudrait que ça ne soit que les salariés du public qui fassent grève. Alors pourquoi les salariés du privé ne font jamais grève?
Audiard nous fournit un élément de réponse. Accrochez vous , ça va envoyer !


Grève
envoyé par patti0863

lundi 2 février 2009

De la Psychologie des Combats de Rue

Parce que chaque match qui se respecte fini par une bonne embrouille, voici une histoire comme il en existe tant d’autres, ou la raison est hélas resté aux vestiaires.
Un soir comme un autre, enfin presque. Lyon vient de gagner face à Marseille 1-0, j’ai presque envie de dire comme d’habitude. Mes amis et moi, nous allions rentrer chez nous, après avoir fêté comme il se doit cette nouvelle victoire.

Seulement voilà. Cette soirée n’était pas encore terminée. Il fallait qu’un incident se produise.
Tout d’abord, vous attendez le bus. Vous êtes avec vos amis en train d’attendre dans l’abribus. Et, comme toute embrouille qui se respecte, le mec qui vient vous attaquer vient de derrière, pour que d’une part vous ne puissiez éviter la baston, et d’autre part pour se garantir un effet de surprise. Le mec, que nous appellerons pour des commodités de langage X, arrive et vous demande une clope. Réponse en cœur, non. Et c’est là que la mécanique de la baston de rue se met en place : Tu m’as pris pour un gamin, moi je suis champion de boxe anglaise, j’ai fait 4 ans de taule, j’ai des gosses à nourrir… Bref, X est en colère et il veut vous péter les dents.
Vous l’écoutez parler. Comme toujours, deux hypothèses vous sont offertes : soit vous essayez de le calmer, soit vous vous en foutez royalement et vous essayez de vous extraire de cette situation. Comme vous êtes une personne bien élevée, vous essayez de le calmer, et de comprendre sa situation. Mais votre interlocuteur au contraire est tout sauf bien élevé, et ce que vous dites ne sera pris au mieux comme du mépris, au pire comme de la pitié.

Donc il vous reste la deuxième option. Vous vous en foutez royalement, et donc vous essayez de vous éclipser. Le problème, c’est que vous n’êtes pas seul, et vos amis, eux, ne voient pas que vous vous essayez de quitter l’abri bus où toute cette mésaventure se passe, et ce, malgré vos signes avec les mains pour dire qu’il faut se barrer. L’autre problème, c’est qu’on peut vite tomber sur un fou, et donc il faut trouver le bon moment pour éviter que la situation s’envenime. Pendant la suite de son discours, ou X continue de nous prendre à parti, pendant qu’il exprime sa colère à qui veut l’entendre, vous partez pour vous sortir, vous et vos potes, de cet imbroglio infernal. Comme ces derniers ne vous suivent pas, vous criez un « vous venez les filles ». X alors bondit de l’abri bus vers vous pour vous remettre la pression. Mais il n’a plus l’avantage du terrain. Il veut voir si vous êtes un homme. C’est alors que vous posez les mains sur son thorax au niveau du plexus, les mains fermées avec votre portable et vos clefs dans les mains (car une bonne gauche avec son portable dans la main, non seulement ça fait mal, mais en plus ça marque le visage) et le regard froid, ce qui montre que s’il le faut, vous n’hésiterez pas une seconde. Ayant perdu l’avantage psychologique, X s’en va en essayant de chatouiller votre orgueil. Mais vous posez la main derrière votre oreille l’air de dire j’entends rien.

L’embrouille est désormais lointaine, et vous pouvez renter chez vous. Vos amis n’ont toujours pas compris pourquoi X, qui avait l’air si énervé, ne s’en est toujours pas pris à vous. Car ce qui compte dans une baston de rue, ce n’est pas qui castagne le plus l’autre, mais qui en a le plus. Car chien qui aboi ne mord pas, il suffit de montrer qu’on est déterminé et tout le monde pourra rentrer sain et sauf.

Ligne 36...

Car l’ironie du sort est une des choses les plus réelles du monde, et des plus drôles aussi. Voici l’histoire d’une ligne de bus pas comme les autres, dans mon Lyon (quasi) natal.

Le départ a lieu aux Minguettes, quartier populaire au sud de Lyon, connu mondialement pour ses émeutes urbaines de 1982. Une ligne qui traverse un quartier populaire, comme une autre dans d’autres villes du monde. Pas seulement. Car après avoir parcouru ce quartier, la ligne passe par la Part-Dieu, le centre économique de la ville, avec ces centres commerciaux immenses, ses immeubles de bureaux et ces gratte-ciels en construction. Mais le contraste ne s’arrête pas là.

Ensuite, notre bus traverse le 6ème arrondissement, connu pour ses nouveaux-riches, ses méchus et ses fashion-victims. Les jeunes cadres dynamiques avec leurs attachés-case, les sorties des lycées privés… Le contraste est marquant entre l’avant et l’arrière du bus, personne ne se parle, fait comme si l’autre n’était pas là, en espérant que tout se passera bien jusqu’au prochain arrêt.

Le bus continue son trajet. Il continue de traverser la ville de Lyon, comme si de rien n’était, après tout, il faut bien acheminer les usagers, au prix où ils paient le bus...La Duchère approche, avec ses tours, ces terrains vagues à perte de vue, conséquences des destructions de barres HLM… Les méchus et les cadres dynamiques ont depuis longtemps quitté le bus, pour laisser la place aux mêmes types de passagers qu’au début, mais vivant dans un autre quartier. On est bien loin deu 6ème arrondissement, avec ses boulevards Haussemaniens, ces avenues propres et ces belles voitures attendant que le feu passe au vert. On ne trouve que misère, poutres qui tiennent le mur qui attendent un jour meilleur, espérant que lui aussi sera un rapeur riche avec des meufs à perte de vue sur son divan, des costumes de soie sur mesure dans son armoire...et des rôdeurs en tout genre qui espionnent le quartier, on sait jamais, ça pourrait servir.

Le sort est parfois ironique. Les tracés de ligne de bus parfois arbitraire. En tout cas, la ligne 36 est un résumé de Lyon qui est beaucoup plus intéressant que les cars touristiques balladant les retraités de toute l’Europe dans la vieille ville. Pour 1,60 €, vous avez une vue de la ville entière, de son urbanisme,de son originalité et de la ségrégation socio-spatiale qui y régnent, des quartiers chics aux quartiers populaires…

Affaire à suivre…

Tous de passage

Un jour comme un autre, enfin presque. Pour une fois, je ne me lève pas tard, et je vais prendre mon déjeuner. Le téléphone sonne. Ma tante est en train d’appeler ma mère. La mauvaise nouvelle tombe, impitoyable.

Mon grand-père est mort, 104 ans. Crise cardiaque quelques minutes après le réveil. Comme une révolte contre le monde qui l’entourait.

La nouvelle m’est arrivée en pleine face, comme un boomerang.

C’est étrange pour moi, car moi, mon grand-père, je ne l’ai jamais vu, ni connu, ni entendu. Il restera quelqu’un sur une photo. Mes sentiments sont entre la déception de ne plus jamais avoir l’occasion de ne le voir, et dans la tristesse, car une partie de moi est partie sans que je la connaisse, et c’est peut-être ce qui fait le plus mal. Car pour des raisons X ou Y, la rencontre n’a jamais eu lieu, et je ne le connaitrai jamais. Avec lui, une partie de moi part, sans que je l’ai pu avoir le temps de la découvrir, de la connaître, de l’explorer.

Il était prévu de le voir l’été prochain. Qu’est ce qu’on aurait pu bien se dire ? De quoi aurait-on parlé ? Quel est le ton de sa voix ? Qu’est ce qu’il aurait pensé de moi ? Mais il n’y a des choses qui ne s’attendent pas, et cette rencontre ne restera qu’un songe d’été…

En attendant la vie suit son cours, et je dois continuer la mienne en profitant de l’instant présent, en espérant qu’il dure longtemps.

On est tous de passage…

mercredi 7 janvier 2009

Parce qu'Apple sera toujours à la pointe de la technologie...

Apple c'est tellement bien, tellement pratique, tellement à la pointe... Alors pourquoi pas s'en moquer? 

C'est ce qu'on fait des Américains en faisant croire à une nouvelle innovation d'Apple en matière de PC Portable: Le Macbook wheel. sur cette bête de technologie ficitive, un clavier est remplacé par la mollette que l'on trouve sur la prmeière géneration d'IPod. 

On trouve dans cette vidéo un joli clin d'oeil au fait que c'est dur et chiant de taper un texto sur IPhone avec l'utilisateur qui met 45 minutes à taper son e-mail de trois lignes.

Une manière drôle et intéressante de nous faire relativiser les innovations Apple, et l'adoration parfois un peu idiote des fanas de Mac.

Vous pouvez en juger dans la vidéo ci-dessous:
Enjoy ;)