jeudi 14 août 2008

Ode à la France qui se couche tôt

Un jour comme un autre, enfin presque. Comme d'habitude, j'ai du mal à me lever pour rejoindre mon dur labeur quotidien. Je n'ai jamais réussi à me lever tot;

Je suis un homme qui se couche tôt; Quand les premiers travailleurs prennent le bus pour se rendre à leur dure journée de travail, ce n'est qu'à ce moment là que je vais me coucher, pour une bonne "nuit" de sommeil.

Rien n'est plus beau, de plus agréable que de vivre la nuit. Pouvoir se balader en centre ville dans des rues désertes, libérées des personnes qui l'occupent pendant la journée. Tous ces férues de shopping, tous ces gens stressés, peu agréables dont on croisent le regard avec dégout sont loin de nous à présent. La nuit est le moment où les lieux qui paraissent communs se révèlent à nous, sous la lumière tamisée des lampadaires, de la Lune et des étoiles.

La ville appartient au gens qui se couchent tot, quoi qu'en disent les gens qui se lèvent tôt. En effet, quand on se lève tôt pour gagner un salaire de misère, on ne se démarque pas des autres, on est un mouton de panurge, on écoute bien sagement ce qu'on nous dit de faire. On est un homme commun qui vit dans un lieu commun.

La nuit a toujours été un élément de fascinnation pour moi. Tout petit, je ne dormais pas pendant la nuit pour regarder les étoiles. Il m'a toujours semblé, que pour connaitre le monde qu'il nous entoure, il faut prendre le contre pied de ce que nous impose le sens commun. Vivre la nuit, découvrir son environnement quand celui-ci dort permet de prendre du recul et de mieux comprendre la mécanique du monde dans lequel nous vivons.

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